Volvo Penta affiche le "Made in France" sur ses moteurs

Volvo Penta affiche le "Made in France" sur ses moteurs

Sur le site de Venissieux en région lyonnaise, AB Volvo assemble deux gammes de moteurs pour l’ensemble de ses activités, les blocs de 5 et 8 litres et de 9 et 11 litres. Pour Volvo Penta, la branche moteurs industriels, ce centre de production de premier ordre est l’occasion d’afficher le drapeau français sur plusieurs de ses modèles tout en bénéficiant d’un centre de tests de moteurs perfectionnés.

Guidée par l’amélioration continue, l’usine de moteurs du groupe Volvo de Lyon a été conçue sur un modèle de flexibilité. Ce qui est pour la branche des moteurs industriels Volvo Penta un atout de premier ordre pour répondre aux besoins du plus grand nombre de constructeurs. Car s’il y a encore 5 ans, les secteurs de la marine et de la plaisance représentaient les trois quarts de l’activité de Volvo Penta, en 2016 les applications industrielles vont approcher les 50 %. "Même si nous représentons 3 % du CA de AB Volvo, ou 10 % en volume des moteurs produits par le groupe, nous sommes dans une stratégie de gains de parts de marché. Depuis 2014, nous avons signé avec près de 60 nouveaux constructeurs en applications industrielles et sur le salon Bauma, nous avons encore concrétisé de nouveaux contrats ", explique Eric Hautier, directeur Europe de Volvo Penta, moteurs industriels.

Le premier des avantages que revendique Volvo Penta est son dispositif de post traitement des gaz d’echappement qui répond à la norme Etape IV sans filtre à particules, avec seulement une réduction catalytique type SCR. Cette technologie issue des moteurs de Nissan Diesel couvre les puissances de 105 à 565 kW, disponibles à partir du bloc de 5 l de cylindrée, le D5 jusqu’au 16 l avec le D16. "L’architecture de nos moteurs à régime variable est similaire sur toute la gamme, ce qui veut dire un dispositif de traitement et de retraitement des gaz par vanne EGR et dispositif SCR identique. De même, nous avons une grande latitude dans la personnalisation de nos moteurs en fonction de leur application avec l’ajout ou non de plusieurs accessoires complémentaires, au niveau refroissement et ventilation par exemple, soufflante ou aspirante", ajoute Benjamin Deysieux, ingénieur d’affaires Volvo Penta, moteurs industriels.

Le marché français est d’ailleurs une bonne illustration des capacités d’adaptation de Volvo Penta, fournisseur de constructeurs de premier plan dans leur domaine comme SDMO pour les groupes électrogènes ou bien Terex pour la fabrication dans l’usine de Montceau-les-Mines des gros chariots de manutention portuaires...
En ce qui concerne la production, l’usine de Lyon sort actuellement 236 moteurs par jours sur les blocs D5 et D8; à savoir que cette ligne de production est capable d’en sortir 265 unités en 2 postes. Une deuxième ligne de production similaire concerne les blocs D9 et D11, de 9 et 11 l.  "Il faut avoir à l’esprit qu’au sein du groupe Volvo, il existe 5000 variantes possibles dans l’assemblage des moteurs. En ce qui concerne les moteurs industriels de Volvo Penta, nous avons investi 4 M€ pour créer une ligne d’assemblage final spécifique : la ligne Penta Conversion où les équipements / composants spécifiques sont montés sur les moteurs : assemblage des Power Pack, avec moteur et bloc de refroidissement, préparation des systèmes de dépollution Stage IV, type de réservoir, type de silencieux, ventilateur spécifique, fixe, visco-couplé ", rappelle encore Benjamin Deysieux. Les moteurs Penta disposent de leur propre cabine de peinture (couleur verte ou noire – blanc en marine) et sont tous testés avant départ.